Selon le directeur général de la Compagnie minière énergétique du Niger (CMEN), M. Ibrahim Mamane, intervenant lundi soir sur la télévision nationale, l'étude de faisabilité du projet est achevée, la société qui doit faire la construction a été désignée, et le contrat de construction sera signé incessamment.
Pour le financement du projet dont le montant est de 910 millions de dollars, le Niger a obtenu l'assurance auprès de la banque chinoise Ex-im Bank.
D'après le directeur général de CMEN, à l'origine, l'objectif visé par les autorités avec l'exploitation du charbon de Salkadamna, c'était la fabrication de briquettes de charbon pour remplacer le bois de chauffe dans les ménages nigériens.
Mais grâce à la découverte de plus de 30 millions de tonnes de charbon, suite aux travaux de recherche menés par une compagnie chinoise, le gouvernement a décidé, en plus de l'usine de fabrication de briquettes de charbon, la création d'une centrale thermique de 200 mégawatts, en 4 unités de 50 mégawatts.
L'énergie produite sera connectée à la dorsale électrique venant du Nigéria, pour alimenter des villes comme Niamey, la capitale, Tahoua et l'usine de cimenterie de Malbaza.
La finalité est d'assurer l'autonomie énergétique du pays, et exporter le surplus vers des pays voisins comme le Burkina Faso, le Bénin et le Nigéria.