Selon le secrétaire général du Syndicat des Conducteurs de Taxis (SYNCOTAXI), M. Mamadou Gamatché, depuis l'arrêt de travail de 48 heures qu'ils avaient observé en mai dernier, pour les mêmes motifs, le gouvernement n'a toujours pas voulu réagir.
C'est ainsi qu'après avoir recueilli, l'avis de la base suite à des assemblées générales sectorielles, il a été décidé de continuer le combat jusqu'à satisfaction, c'est-à-dire la réduction des prix des hydrocarbures, entre autres.
"C'est le rapport de forces qui va les contraindre à nous recevoir", a-t-il déclaré.
Le syndicat des conducteurs de taxis exige également la réhabilitation et la création de nouveaux sites de stationnement de taxis à travers la ville de Niamey, et la réduction du coût très élevé cette année de la vignette des automobiles.
En rappel, le collectif des syndicats des propriétaires et conducteurs de taxis, attend de l'Etat la concrétisation de sa promesse lors du lancement de la vante à la pompe des hydrocarbures nigériens, fin 2011, de réviser à la baisse le prix du litre du carburant, après l'expiration du contrat signé avec la Société de Raffinerie de Zinder (SORAZ), qui est de six mois.
Auparavant, à la faveur de la mise en vente de la production nationale, le gouvernement avait ramené, le 5 décembre 2011, le prix du litre d'essence de 679 france CFA, à 579 franc CFA, et celui de gazoil à 570 fance CFA, alors qu'il était à 768 france CFA.
Pour les conducteurs de taxis, "il reste encore à diminuer pour que le prix du litre de l'essence ne dépasse pas 500 f CFA, sur toute l'étendue du territoire national".