C'était à l'occasion de la 3ème édition de la Journée annuelle de diffusion des comptes extérieurs du Niger au titre de l'année 2010, organisée, lundi 17 septembre, à Niamey, par la direction nationale de la BCEAO, en présence du directeur de cabinet du ministre nigérien des Finances, M. Abdou Maïdadji, du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Niger, des représentants des administrations publiques et du secteur pive, et de plusieurs invités.
Cette situation s'explique par la réduction significative du déficit courant, conjuguée à l'amélioration de l'excédent du compte de capital et d'opérations financières. En termes de chiffres, le déficit du compte des transactions courantes est passé de 621.322 millions de FCFA en 2009 à 562.988 millions en 2010, soit une amélioration de 58.338 millions de FCFA.
Parallèlement, le compte de capital et d'opérations financières, a, de son coté, enregistré une hausse de 23,4%. Cet excédent s'explique d'après la BCEAO par la poursuite des investissements opérés par les entreprises minières, pétrolières et de télécommunications.
Par contre, s'agissant de la balance des services, le solde s'est dégradé en moyenne de 225,3 milliards de FCFA sur la période 2006 à 2010. "Ce déséquilibre entre l'offre et la demande des services constitue une source importante de consommation de devises", indique-t-on de même source. Cette situation n'est pas le propre du Niger, précise la BCEAO ; elle est générale pour les pays de l'UEMOA. Le déficit structurel de la balance des services a atteint 355,2 milliards de FCFA en 2010 dans l'espace communautaire, soit 12,6% du PIB.
