Ce programme devra assurer une production d'un million de tonnes, toutes cultures confondues, soit au total 400.000 tonnes en équivalent céréalier, à travers la mise en valeur de 86.879 hectares.
"Ce programme de cultures irriguées est une expérience pilote, visant à démontrer que chaque sécheresse ne débouche pas fatalement sur une famine au Niger", indique un communiqué officiel du gouvernement, qui ajoute que "ce programme constitue sans conteste l'expression de la volonté d'anticipation du gouvernement face aux incertitudes de la campagne 2011-2012".
Par ailleurs, dans les zones non favorables aux cultures irriguées, il sera initié des activités génératrices de revenus, ajoute la même source.
Dans le même ordre d'idées, l'Etat assurera la reconstitution des stocks de l'OPVN afin de rendre disponibles et accessibles les produits de première nécessité sur l'ensemble du territoire national.
Sur la même lancée, le gouvernement a décidé de la mise en place d'un groupe de travail chargé de l'élaboration du plan d'actions et d'investissements relatif à l'exécution de l'initiative 3N (les Nigériens nourrissent les Nigériens).
Les principaux résultats attendus de l'opérationnalisation de l'initiative 3N sont les suivants : l'élaboration d'un cadre institutionnel pour l'initiative 3N; l'élaboration d'un plan d'action pour l'ensemble des programmes intégrant les enseignements tirés du processus de mise en œuvre de la SDR (Stratégie de réduction de la pauvreté), et d'autres stratégies et programmes nationaux et internationaux et intégrant les évolutions et réformes pertinentes aux niveaux national et international.
L'un des résultats attendus est également l'élaboration des cibles quantitatives et concrètes ainsi que la budgétisation du plan d'action (plan d'investissement) par région, incluant l'indication des critères d'interventions et des zones à potentiel élevé par région et par programme.
