Depuis quelques jours, des associations écologistes et environnementales accusent les producteurs du film Mad Max d’avoir détruit une partie du désert du Namib pendant le tournage. Selon elles et appuyées par l’autorité indépendante de conservation et de gestion de la côte namibienne (NACOMA), ils auraient attaqué des variétés rares de cactus ainsi que modifié l’environnement de vie de lézards et caméléons.
Le désert du Namib, candidat pour être classé patrimoine mondial à l’UNESCO, aurait en effet été victime de dégâts causés par certaines scènes du quatrième opus de Mad Max, des scènes avec de grosses voitures. De plus, les producteurs auraient même empêché à des touristes de se promener pour créer un environnement vierge. En partant, l’équipe du film aurait tenté d’effacer certaines preuves en ratissant le sable, en vain.
Les associations ainsi que la NACOMA rejettent la faute sur le ministère de l’Environnement namibien qui n’aurait pas suffisamment établi de règles concernant ce tournage. Lui-même a répondu au scandale par une publicité dans laquelle il dit que le tournage de Mad Max n’a pas perturbé ni détruit la faune et la flore namibienne.