Dans cette déclaration, le Mouvement social guinéen "désireux d'apporter sa contribution à la gestion pacifique et durable du pays a salué les efforts du gouvernement, du CNT, particulièrement du chef de l'Etat guinéen, pour l'élaboration, l'adoption et la promulgation de la nouvelle loi organique sur la recomposition paritaire de la CENI".
Le mouvement social a mis cette occasion à profit pour lancer un appel aux acteurs sociaux les invitant à "favoriser l'unité d'action à travers la mise en place d'un cadre permanent de dialogue et de concertation", et à "adopter une charte consensuelle devant régir le fonctionnement des organisations de la Société civile".
Pour le Mouvement social guinéen le renouvellement des instances doit favoriser l'alternance démocratique dans le strict respect des textes réglementaires.
C'est ainsi qu'il appelle les structures à choisir immédiatement, les personnes de "qualité devant appartenir à la nouvelle CENI, basée sur les critères de probité morale et de compétence".
Le Mouvement social précise que "l'expérience et un niveau requis, l'indépendance, l'esprit d'initiative et d'action et la bonne connaissance de l'environnement sociopolitique" sont là des critères dont il faut absolument tenir dans le choix de ces futurs commissaires de la CENI.
Le Mouvement social guinéen a aussi demandé au gouvernement de mettre en place des "commissions d'enquêtes crédibles", pour faire toute la lumière sur "les exactions commises récemment à N'Zérékoré, Siguiri, Gaoual et Conakry".
Pour que "la loi puisse être appliquée" dans toutes ses dimensions afin de "rétablir la justice face à l'insécurité qui perdure dans le pays".