"41 députés nationaux ont retiré leurs signatures pour diverses raisons, dont les convictions personnelles. Initialement signée par 137 députés, la motion n'a recueilli en fin de compte que 96 signatures", a-t-il souligné, ajoutant que parmi les députés qui ont désisté, on compte des élus tant de la majorité que de l'opposition.
Pour que la motion soit recevable, il faut au moins un quart de signatures des 500 députés nationaux, soit 125 signatures.
Pour le député Jean-Baudouin Mayo Mambeke, l'initiateur de la motion, le retrait des signatures est irrégulier.
"La Constitution n'a pas prévu le retrait des signatures. La Constitution dit seulement que lorsque vous comptez 125 signatures, vous déposez", a-t-il poursuivi.
La motion, déposée le 12 avril dernier au bureau de l'Assemblée nationale, reproche au Premier ministre des actes de mégestion et l'impunité.
