"Au cours des deux derniers mois, neuf jeunes filles âgées entre 18 mois et 12 ans ont été admises à l'hôpital de Panzi (Sud- Kivu), elles portaient toutes des marques de violence sur le corps et présentaient de graves lésions internes qui ont entrainé la mort de deux d'entre elles, ainsi que de nombreuses complications physiques et psychologiques pour les survivantes", précise le même communiqué.
"De telles violences sont inacceptables et doivent cesser immédiatement", ont insisté les deux personnalités de l'ONU dans ce communiqué, ajoutant que "ces viols seraient liés à des pratiques traditionnelles préjudiciables perpétrées par des individus qui enlèvent des jeunes enfants de leurs communautés".
D'après ce communiqué, l'UNICEF et la MONUSCO sont conscients des actions entreprises par les autorités congolaises afin d' arrêter deux suspects impliqués dans ces affaires.
Néanmoins, ces actions doivent être complétées par des mesures concrètes pour effectuer des enquêtes approfondies et poursuivre en justice tous les auteurs de ces pratiques ignobles.
Les Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, le 25 juin et à l'unanimité, la résolution 2106 (2013)qui renforce la lutte contre l'impunité pour les auteurs de violences sexuelles en période de conflit.