Le dernier rapport du bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA) en Afrique de l'Est a déclaré que les affrontements intertribaux ont également entraîné le déplacement de 52 000 personnes dans le pays.
"Le gouvernement, en collaboration avec la Société de la Croix-Rouge du Kenya et les ONG partenaires, apporte une aide humanitaire avec le soutien des partenaires internationaux", a déclaré à Xinhua jeudi Matthew Conway, porte-parole du bureau de l'OCHA pour l'Afrique de l'Est .
L'OCHA a attribué de récents affrontements à la compétition pour la représentation politique, ainsi que pour les terres et les ressources, affirmant que les régions kenyanes les plus touchées sont les provinces de l'Ouest, du Nord-Est et de la Vallée du Rift.
Selon les statistiques de l'OCHA, une bonne partie des victimes viennent du nord du pays, où les affrontements interethniques entre les communautés ennemies Garre et Degodia ont fait au moins 70 morts.
Les tensions et les conflits entre les deux communautés ont été causés depuis longtemps par des disputes sur les ressources naturelles. Plus récemment, les tensions croissantes sont attribués à des désaccords politiques.
Selon les statistiques, la Vallée du Rift, qui a enregistré un plus grande incidence des vols de bétail et d'autres conflits, a connu 48 décès liés à ces conflits. Il y a également eu 36 morts dans la province de la côte et 15 dans la province occidentale.
Selon l'agence humanitaire de l'ONU, un peu plus d'une dizaine de personnes ont également été tuées dans les provinces orientale et de Nyanza, et dans la capitale Nairobi.
