Lors d'un point de presse animé conjointement avec son homologue algérien, Daho Ould Kablia, M. Valls a abordé les problèmes récurrents notamment liés "à la mémoire, aux relations humaines et à un certain nombre de sujets diplomatiques".
"Cette relation (franco-algérienne) est passionnelle, mais elle est forte surtout. Elle nous lie et nous oblige à travailler ensemble pour le présent et pour l'avenir", a souligné le ministre.
Commentant sur les résultats de sa visite, M. Valls a fait savoir que "les entretiens que j'ai eus avec les hauts responsables algériens m'ont été utiles, surtout pour bien préparer la visite que va effectuer le président François Hollande début décembre en Algérie (et qui) concrétisera évidemment cette nouvelle étape".
Dans le même ordre d'idées, le ministre français a affirmé la volonté des deux pays d'accroître leur coopération bilatérale dans divers domaines, tout en insistant sur l'existence de "nombreuses convergences de vue" sur ce point.
Concernant les sujets à caractère international, M. Valls a noté que l'Algérie et la France sont d'accord sur "deux points majeurs" concernant la situation au Mali, à savoir l'intégrité territoriale du pays et le rejet du terrorisme.
Pendant son séjour, M. Valls a été reçu par le président algérien Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Il s'est également entretenu avec son homologue algérien Daho Ould Kablia, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Chérif Rahmani, ainsi que le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah.
