Jean-Régis Nduwimana commente régulièrement l’actualité sur Facebook. Fin mars, sur des photos de la grève contre la vie chère diffusées sur sa page, on aperçoit des rues quasi désertes, des jeeps de la police, des places d'ordinaire bondées, désertes. Les photos sont accompagnées de commentaires. L’initiative de cet ancien journaliste est saluée au pays et dans la diaspora, même si l’image la plus prisée n’a reçue qu’une petite centaine de visites en trois jours.
En cause, pour ce qui concerne les Burundais de l’intérieur, la faiblesse du parc informatique, le débit, particulièrement lent, de la connexion internet, l’accès à l’électricité réservé à une frange de privilégiés (2% de la population), la suprématie de la radio, comme partout ailleurs en Afrique.