Manifestation à Ghardaïa pour demander une enquête sur la mort de trois hommes dans des heurts intercommunautaires

Afriquinfos Editeur
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Les manifestants regroupés autour du siège de la préfecture de Ghardaïa où se trouvait le Premier ministre par intérim Youcef Yousfi qui s'est déplacé spécialement la veille, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Tayeb Belaïz, le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Boustila ainsi que des responsables locaux, scandaient "Malékites, Malékites" pour confirmer leur identité.

Les affrontements entre chaambis et mozabites avaient commencé en décembre 2013 dans différents quartiers de la ville et ailleurs dans des localités limitrophes. Ils avaient duré plusieurs jours avant que des représentants des deux communautés ne parviennent à une trêve initiée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika et conduite par son Premier ministre Abdelmalek Sellal, remplacé par Youcef Yousfi sur une décision présidentielle de jeudi dernier pour diriger la campagne électorale de M. Bouteflika pour le 17 avril.

Mais la trêve n'a été que d'une courte durée, car les violences ont aussitôt repris et coûté la vie à au moins quatre citoyens ainsi que la destruction de centaines de locaux commerciaux, habitations et exploitations agricoles.

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Ces dernières années, des scènes de violences ont été enregistrées dans différentes localités de la province de Ghardaïa (environ 200.000 habitants), laquelle était connue jusqu'à lors pour être une région saharienne calme et propice au tourisme.