A travers la voix de son secrétaire national, Belem Ouadba, l’UBCI se dit favorable à l’expression démocratique de l’ensemble de ses concitoyens afin de se prononcer Pour ou Contre une modification de la loi fondamentale du Faso.
«Nous ne comprenons pas et n’adhérons pas à la volonté manifeste d’une minorité de nos concitoyens visant à mettre à mal l’excellente relation qu’entretient notre communauté et le magnifique peuple ivoirien à travers une tentative d’occupation illégale de ses espaces publiques», peut-on lire dans la déclaration.
L’UBCI appelle les organisations burkinabés de Côte d’Ivoire et tous les citoyens Burkinabés à se mobiliser contre « cette tentative de déstabilisation des institutions consulaires de leur pays» le 28 octobre, dans toute la Côte d’Ivoire.
Les Burkinabés de Côte d’Ivoire réunis au sein de l’UBCI se disent attachés à une société démocratique où les valeurs d’unité, de progrès et de justice ont un sens, et déterminés à les faire vivre au quotidien dans les entreprises, les plantations, les associations et activités de tous les ressortissants du Burkina Faso résidant en Côte d’Ivoire. L’Union des Burkinabés de Côte d’Ivoire est affiliée à l’Union des Associations Burkinabés de France (UABF) et regroupe plusieurs syndicats et associations de Burkinabés en Côte d’Ivoire.
Pierrette Amah
