La directrice de la Commission sur la femme, le sexe et le développement de l'UA Litha Musyimi-Ogana a déclaré aux journalistes qu'il était temps de prendre des mesures concrètes pour régler les défis do conflit qui confrontent la région.
"Cela permettra d'améliorer le développement sur le continent africain", a-t-elle dit, ajoutant que la déclaration de 2010 à 2020 comme la décennie des femmes africaines par l'UA, les femmes devraient être en mesure de contribuer aux multiples efforts de développement, surtout au niveau local. Elle a dit que les femmes africaines se sont retrouvées dans une situation où elles doivent changer la trajectoire du continent et que, lorsque les premières dames d'Afrique ont décidé d'adresser de telles questions difficiles, ca rend le travail de l'UA moins difficile. "Ce que cette décennie des femmes africaines a fait, c'est d'essayer de passer des paroles à l'action et si vous regardez les dix thèmes de la Décennie des femmes africaines, le thème numéro six est spécifique à la paix et la sécurité en ce qui concerne les femmes", a déclaré le représentant de l'UA. "Je tiens à vous assurer que, grâce au Fonds pour les femmes africaines que l'UA a mis en place, nous serions en mesure d'identifier les initiatives locales de paix et de les aider à faire en sorte que nous transformons les résolutions de l'ONU à l'action", a-t-elle dit.
Selon Musyimi-Ogana, les femmes et les enfants ont été les plus touchés par les crises et les autres formes de conflit.
"C'est pourquoi la Commission de l'UA est prête à travailler pratiquement avec les institutions régionales et la communauté sur les questions de genre", a-t-elle expliqué, notant que la coopération permettrait à la Commission de s'acquitter efficacement de son mandat à travers divers projets. Musyimi-Ogana a déclaré que la Commission de l'UA était devenue proactive dans la lutte contre toutes les questions, ajoutant qu'elle travaillait également de concert avec les commissions économiques régionales et les communautés à travers l'Afrique.
