"La MONUSCO est préoccupée par de graves violations commises à l'encontre de la population de Rutshuru par un gang composé de 7 hommes armés dirigés par Fidele Bangamwabo, un ex-membre du Mouvement populaire d'autodéfense (MPA)", a déclaré le porte- parole de cette mission onusienne, Charles Bambara, à des journalistes.
"Ce gang est responsable du meurtre d'un enfant et de la mutilation à la machette de deux autres enfants. Des membres de ce groupe ont commis 42 cas de viol, dont 27 à l'encontre de filles, certaines âgées de 12 ans. Ces violations ont été commises entre avril 2013 et avril 2014 dans les villages de Nyondo, Kasseke, Bikondo, Buhuga, Karamba, Rumanarura, Burangui, Butgaro, Mutabo, Kabare, Katanga, Katanga, Gomero, Buhinda, Nyarukwagara et Kiringa, dans le territoire de Rutshuru", a-t-il dit.
La MONUSCO a engagé les autorités compétentes à prendre les mesures appropriées pour neutraliser ce gang afin de protéger la population.
Selon une note d'information du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH), un total de 189 violations des droits de l'homme ont été enregistrés sur le territoire de la RDC. Le nombre de victimes qui ont résulté de ces violations a par contre connu une baisse d'environ 68% au cours du mois de mars 2014.
Les types de violations des droits de l'homme les plus rapportés ont été les atteintes au droit à l'intégrité physique, suivies par les atteintes au droit à la liberté et sécurité de la personne, les atteintes au droit à la propriété et les atteintes au droit à la vie.
Les provinces les plus touchées restent les provinces de l'est de la RDC, à savoir la province du Nord-Kivu, suivie par la province Orientale et la province du Sud-Kivu
C'est dans le cadre de son mandat tel que défini par le Conseil de sécurité des Nations unies, que le BCNUDH en RDC assure une surveillance étroite de la situation des droits de l'homme à travers le territoire congolais et procéde à des analyses des tendances relatives à la situation des droits de l'homme dans ce pays.
Des informations sur ces tendances, qui sont régulièrement partagées avec les autorités congolaises afin qu'elles prennent les actions nécessaires en vue de traduire en justice les auteurs des violations des droits de l'homme documentées par ce bureau.
Les types de violations des droits de l'homme les plus rapportés ont été les atteintes au droit à l'intégrité physique, suivies par les atteintes au droit à la liberté et sécurité de la personne, les atteintes au droit à la propriété et les atteintes au droit à la vie.
