"L'ONU est extrêmement préoccupée par ces recrutements, et demande à tous les acteurs d'aider à arrêter et empêcher cette grave violation des droits de l'enfant", indique le communiqué, ajoutant que "selon le rapport publié ce jeudi, presque 1.000 cas de recrutement d'enfant par des groupes armées ont été vérifiés par la MONUSCO, entre le 1er janvier 2012 et le 31 août 2013, principalement dans le Nord-Kivu".
"Cette situation est inacceptable et elle dure depuis trop longtemps dans l'impunité. Le recrutement d'enfants au sein des groupes armés est un crime, et détruit la vie des victimes qui sont forcées de faire des choses dans lesquelles aucun enfant ne devrait être impliqué", a déclaré dans ce communiqué le chef de la MONUSCO, Martin Kobler.
"Nous devons arrêter cela maintenant. Un cas de recrutement d'enfant est un cas de trop", a-t-il poursuivi. Selon l'ONU, les groupes armés Nyatura, Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et Mouvement du 23 mars (M23) ont été identifiés comme ayant respectivement recruté 190,137 et 124 enfants au sein de leurs groupes durant la période considérée.
Par ailleurs, le texte ajoute aussi que, les enfants victimes de recrutement dans les rangs de ces groupes armés ont été également victimes et témoins d'autres violations graves des droits de l'enfant, telles que le viol, l'enlèvement, le meurtre et la mutilation.