"Je reconnais le lourd héritage du colonialisme, mais les progrès n'ont pas eu lieu à un rythme satisfaisant", a déclaré Mme Sepulveda dans un communiqué.
Elle a rappelé que la Namibie avait connu la stabilité politique et une croissance économique ininterrompue depuis son accession à l'indépendance en 1990 et que le pays possèdait des ressources naturelles importantes. Mais, "le fait que la Namibie demeure l'un des pays présentant les plus importantes inégalités au monde est une indication claire que les bénéfices de la croissance économique n'ont pas profité aux plus pauvres".
"En Namibie, la pauvreté est surtout féminine", a indiqué Mme Sepulveda, expliquant que les femmes continuaient d'être marginalisés car elles n'ont pas un accès égal aux moyens de production et sont plus durement frappées par le chômage et le VIH/Sida.
La rapporteuse spéciale a appelé à des réformes structurelles systématiques afin de limiter l'inégalité socio-économique dans le pays et à des programmes de protection sociale pour les personnes les plus marginalisées.