"C'est par nos efforts de prévention et de protection que nous honorons davantage les victimes", a-t-il déclaré.
L'ONU s'est elle-même engagée dans un examen de conscience sur la manière dont elle traitait ces questions, a-t-il indiqué, en rappelant que c'est en premier lieu aux gouvernements qu'il appartient de prendre leurs responsabilités fondamentales.
A l'initiative du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Didier Reynders, la conférence internationale sur la prévention du génocide a été organisée à Bruxelles le 31 mars et le 1 avril 2014 pour trouver les moyens de débarrasser l'humanité du fléau des génocides.
Selon un communiqué publié mercredi par ce ministère, plus de 500 participants représentant 125 Etats, organisations régionales et internationales, ainsi que des académiques, des experts juridiques, des représentants de la société civile et des parlementaires se sont entendus sur des éléments de fond et des mesures opérationnelles pour aller au-delà du slogan "plus jamais ça", pour éviter la spirale menant à des atrocités de masse.
Résumant la conférence, le ministre Reynders a déclaré que les participants ont souligné leur ferme détermination à devenir parties aux instruments juridiques internationaux, à mettre en œuvre la responsabilité de promouvoir et protéger les droits fondamentaux de toutes les populations et à prendre les mesures nécessaires pour prévenir le génocide, etc. Le génocide constitue la plus grave violation du droit international humanitaire et des droits humains, ajoute-t-on dans le communiqué.