M. Maitiq dit qu'il était favorable à ce que toutes les parties concernées aient un dialogue en profondeur. " Toute expression par les armes n'était pas acceptable… Il est temps de comprendre à quel point il est important que les Libyens soient ensemble et unis ", a déclaré M. Maitiq.
La déclaration de M. Maitiq est intervenue quelques jours après la série d'actions militaires contre le parlement intérimaire menée par le général Khalifa Haftar dans le but d'en "purger les terroristes" et de tenter de forcer le Parlement à renoncer au pouvoir .
Ses manœuvres ont été qualifiées de "coup d'Etat" par le parlement, mais le général s'est fait récemment de nouveaux alliés : certains partis politiques, des responsables de l'armée et des groupes armés ont tous affiché leur soutien envers l'ancien général.
Au cours des deux derniers jours, des affrontements ont éclaté sporadiquement entre les milices pro – et anti-Haftar à Tripoli et aux alentours.
Lundi, le président du parlement de transition Nouri Abu Sahmain à appelé à l'aide une milice de Misrata pour enrayer les "tentatives de prise de pouvoir" à Tripoli. Mais certains législateurs ont tenu des réunions pour tenter de trouver une solution pacifique à la crise actuelle.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, les différents groupes d'intérêt du pays se battent pour le pouvoir en Libye.
