Libye : la crise dans le pays au menu d’une réunion spéciale le 6 mars en Rome en Italie

Afriquinfos Editeur
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Pour ses présentes assises de la capitale éthiopienne, l'UA n’a pas consacré son agenda officiel au dossier libyen, en dépit de la dégradation continue de la situation sécuritaire dans ce pays d’Afrique du Nord depuis la fameuse révolution de 2011 qui s'est soldée par la chute du régime du colonel Khadafi.

C'est l'une des conséquences d'une opération militaire française et d'autres pays européens sous couvert de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (Otan), soutenue aussi par les Etats- Unis, un véritable camouflet à l'opposition et aux réticences manifestés par nombre de pays africains redoutant une dé stabilisation de la région du Sahel aujourd'hui perceptible.

« Nous avons besoin d'une Libye stable, qui reprenne sa place dans la région, qui joue son rôle pour la paix et la sécurité (…) C'est un pays qui a aidé beaucoup de pays africains. Ils ont des investissements dans beaucoup de pays », a laissé entendre le commissaire à la paix et la sécurité de l'UA en réponse à une question de Xinhua.

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Représentée par un bureau permanent à Tripoli, l'organisation continentale apparaît complètement larguée face au conflit libyen, que peinent elles-mêmes aussi à résoudre les autorités de transition du pays.

Comme si elle avouait son impuissance à y apporter effectivement une réponse, elle a essentiellement consacré les discussions de sa réunion de haut niveau des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil de paix et de sécurité (CPS) mardi soir dans la capitale éthiopienne aux crises centrafricaine, sud- soudanaise et égyptienne, selon l'ordre du jour officiel.