Législatives et régionales 2023 aux dates inconnues au Togo: L’ANC et la DMP exigent encore une organisation inclusive et exempte de fraudes

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Lomé (© 2023 Afriquinfos)- En attendant que le gouvernement togolais fixe les dates pour la tenue des élections législatives et régionales, prévues pour cette année 2023, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et la DMP font entendre leurs voix.

Lors d’une conférence de presse ce 8 novembre 2023, l’ANC a dénoncé encore une fois, le fonctionnement arbitraire des institutions de la République impliquées dans les processus électoraux. Le parti de l’opposition appelle à éliminer les disparités injustifiées inhérentes au découpage électoral actuel, à redresser les travers de ces institutions de la Républiques et à mettre fin aux violations systématiques de la Constitution et des lois.

A la veille d’une nouvelle série d’échéances électorales annoncées, le leader de l’Alliance nationale pour le changement, Jean-Pierre Fabre, a appelé une fois de plus, l’attention du pouvoir en place, des acteurs politiques et de la société civile concernés ainsi que des populations togolaises sur l’absolue nécessité :

-De revisiter le découpage électoral en vigueur pour les élections législatives, en vue d’en éliminer, dans l’intérêt de l’équité des élections, les nombreuses disparités criardes et injustes qu’il comporte,

- Advertisement -

-De corriger, dans l’intérêt d’élections transparentes et démocratiques, les manquements, les insuffisances voire les tares des institutions impliquées dans les processus électoraux et référendaires, notamment, la Cour Constitutionnelle, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la Cour Suprême,

Pour sa part, la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), exige une transition politique dès la fin de cette année.

Gérard Adja, son secrétaire général, justifie cette demande par le vide constitutionnel qui risque de s’installer faute de pouvoir organiser les élections législatives avant la fin 2023.

‘‘A partir du moment où le gouvernement n’a pas pu organiser les élections à temps, il faut qu’il y ait une assise pour s’entendre sur une transition afin de conduire le pays jusqu’aux prochaines élections législatives’, explique-t-il.

Mais la constitution prévoit ce cas de figure. Les députés restent en fonction jusqu’à la tenue d’un prochain scrutin.

Ce à quoi M. Adja répond que l’article 52 en question s’applique uniquement en cas de force majeure.

Au Togo, des élections législatives et régionales sont annoncées pour la fin de l’année. Après le recensement, la commission électorale nationale indépendante tarde à annoncer la date des élections. Les partis de l’opposition s’inquiètent de ce silence.

V.A.