Bien que l’Afrique n’ait pas renoué avec les bonnes performances de 2011, son secteur minier dépasse désormais celui des régions de l’Océanie, de l’Asie, de l’Amérique latine, des Caraïbes et de l’Argentine, en matière d’attractivité des capitaux.
Le Maroc constitue le pays africain le mieux classé (24e mondial) suivi du Burkina Faso (29e) et du Ghana (31e). La Guinée et le Kenya sont quant à eux les plus mal classés. La mauvaise place du Kenya est due à la nouvelle loi minière qui stipule que 10% des capitaux propres des mines soient attribués au Gouvernement. La Guinée quant à elle, a procédé à une augmentation des redevances sur l’or tandis que le coût de ce dernier avait baissé. Cependant, le Botswana demeure le pays africain disposant du «meilleur cadre légal dans le secteur minier». Ses «mauvais résultats» s’expliquent par les obstacles au Commerce qui lui ont fait perdre 19 points: la base de données géologiques (-15 pts) et la disponibilité de la main d’œuvre (-5pts). Elle occupe la 14e place mondiale pour ce critère et est suivie par le Maroc (24e), en tant que représentants de l’Afrique dans ce classement.
De leur côté, le Zimbabwe et le Niger se retrouvent dans les dix dernières places du classement des 109 pays étudiés en matière de politique minière. Cette mauvaise position du Zimbabwe est due aux problèmes de corruption, de saisie de biens privés et l’existence d’une compagnie d’Etat qui est propriétaire de 50% des ressources locales.
Innocente NICE