Le Cameroun qui gagne: Une Centrale hydro-électrique d’une valeur d’1milliards d’Euros en branle!

Afriquinfos 17 Vues
2 Min de Lecture

Assurer un tiers des besoins en électricité du Cameroun

Le projet qui devrait pouvoir couvrir le tiers des besoins en électricité du Cameroun d’ici 2021, va nécessiter 655 milliards de FCFA (environ 1 milliard d’euros), dont 40% de parts pour EDF (l’actionnaire majoritaire), 30% de parts pour le Gouvernement camerounais et les 30% restants pour la Banque mondiale à travers sa filiale, la Société financière internationale (SFI).

Les travaux de la Centrale, dont la mise en œuvre à pleine puissance est prévue pour 2021, doivent débuter en octobre prochain. Elle (la centrale) sera gérée pendant 35 ans par l’entreprise Nachtigal hydro power compagny. Selon Valérie Levkov, directrice de la zone Afrique et Moyen-Orient d’EDF, ce «projet très structurant» est une aubaine pour le Cameroun qui traverse actuellement une grave crise énergétique illustrée par des coupures incessantes d’électricité. Et cela, nonobstant la dizaine de Centrales de grande et moyenne capacité (hydroélectrique, à fuel, à gaz et thermique) et la vingtaine de petites Centrales pour une capacité cumulée de 1.292 MW.

 Le Cameroun dispose d’un bon potentiel hydroélectrique

Le potentiel hydroélectrique du Cameroun est l’un des meilleurs en Afrique, sinon, le deuxième, après celui de la République démocratique du Congo. Mais la mauvaise exploitation en a ralenti les capacités. Afin d’atteindre une production de 3.000 MW et ainsi permettre «un taux de desserte de l’ordre de 75% avec une réduction de plus de 85% des interruptions de fourniture d’électricité, les autorités ambitionnent investir sur 10 ans, 5,6 milliards d’euros, afin», explique Joël Nana Kontchou, directeur général d’Eneo Cameroon, le concessionnaire du service public d’électricité.

Le Gouvernement camerounais, en collaboration avec l’entreprise privée marocaine «Platinum Power», avait entrepris en 2015 la construction d’une Centrale hydroélectrique d’une valeur de 900 millions d’euros et d’une capacité de 400 MW à Makay (centre du pays).

Bella EDITH