L'agence a rapporté que M. al-Bachir avait déclaré que "la récente attaque contre les champs pétroliers à Higlieg n'était rien d'autre qu'une tentative pour ternir l'image et la réputation du Soudan malgré notre volonté de paix et de stabilité". "Nous ne cèderons pas notre terre et nous la protègerons avec nos âmes pour défendre notre foi et notre patrie", a souligné le président soudanais. Des affrontements militaires ont éclaté la semaine dernière entre les armées du Soudan et du Soudan du Sud dans la région d'Higlieg, dans l'Etat du Kordofan Sud à la frontière entre les deux pays.
Le Soudan et le Soudan du Sud n'ont pas réussi à délimiter leur frontière conjointe et se battent pour de nombreuses régions frontalières, notamment Jao, qui a été le théâtre d'affrontements armés le 26 février, et la région d'Abyei. Le Soudan et le Soudan du Sud ont signé le 10 février un "Accord de non-agression" pour éviter un conflit armé entre les deux parties. L'accord, qui a été signé sous médiation de l'Union africaine à Addis-Abeba, capitale éthiopienne, stipule que chaque partie doit respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'autre, ne pas interférer dans les affaires internes de l'autre, s'abstenir de recourir à la force et observer les intérêts communs et la coexistence pacifique.