"Ce projet de transport inter urbain par bus, fruit d'un partenariat entre l'entreprise brésilienne et la Mairie de la ville béninoise de Cotonou, permettra non seulement de réduire le nombre de taxi moto en circulation dans la ville, mais aussi la pollution atmosphérique, sources de nombreuses maladies, notamment les Infections respiratoires aiguës, dans la capitale économique béninoise", a indiqué le premier adjoint au Maire de la métropole béninoise.
Pour ce responsable politique de la ville de Cotonou, le système de transport actuel de Cotonou, outre les rares taxis autos et quelques bus, est constitué en majorité de taxis moto, qui assurent un rôle important en matière de déplacement des personnes et des biens à l'intérieur de la ville de Cotonou.
"A Cotonou, en particulier, la pollution de l'air proviendrait en grande partie de l'échappement des gaz des véhicules d'occasion communément appelés" Venus de France" qui sont continuellement importés sans aucun contrôle technique et d'un nombre impressionnant de deux-roues, généralement des taxi moto, qui circulent à Cotonou", a-t-il déploré.
"Sur la base de ces trafics, on obtient dans la ville de Cotonou une émission journalière d'environ 83 tonnes du gaz carbonique dont 59 % générées par les deux roues et 36 tonnes d'hydrocarbures volatils pour lesquelles les deux roues sont presque entièrement responsables", révèle une étude réalisée par la Banque Mondiale sur la qualité de l'air dans les villes de l'Afrique subsaharienne.
"L'estimation de l'évolution prévisible de la pollution dans les années futures montre que, sans modification des habitudes et du parc, les émissions augmenteraient de façon très importante indépendamment du polluant considéré", fait observer la même étude de la Banque Mondiale.