Cette loi prendra en charge, entre autres, le coût budgétaire des préparatifs de l'organisation de la manifestation culturelle " Constantine capitale de la culture arabe" pour 2015 ainsi qu'aux dépenses inscrites dans le cadre du programme de soutien à l' emploi et à l'investissement dans le grand Sud, a expliqué le ministre lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, sans pour autant fixer de date.
En recourant à la loi de finance complémentaire qui est devenue une "coutume" dans la politique budgétaire depuis quelques années en Algérie, M. Djoudi s'en défend en disant qu'il ne s'agit pas d' "un problème de manque de prévision en tant que tel mais juste le besoin de prendre en charge les nouveaux projets d'urgence qui apparaissent".
Parmi les grosses dépenses que l'Algérie s'apprête à faire face, il y a l'organisation de la manifestation culturelle des pays arabes qu'abritera dès l'année prochaine la ville de Constantine ( 400 km au sud-est d'Alger) ainsi que la nécessité de développer les régions du sud, une des revendications de ses habitants.
La loi de finances initiale de 2013, qui n'a pas introduit de nouveaux impôts mais seulement des incitations fiscales au profit des PME, prévoit une hausse de 10% des recettes et une baisse de 11% des dépenses par rapport à 2012, avec un déficit budgétaire avoisinant les 19% du PIB.
