L’agence kenyane de protection de la nature réclame la prison à vie pour les braconniers

Afriquinfos Editeur
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Le directeur du KWS William Kiprono a déclaré lundi que le massacre d'espèces sauvages, et en particulier d'éléphants et de rhinocéros dans ce pays était alarmant et rendait impératif un durcissement des peines pour les auteurs de ces crimes.

Le meurtre d'animaux de ces deux espèces en danger pour s'emparer de leurs précieuses défenses d'ivoires constituait un sabotage économique et que des mesures punitives devaient être adoptées sur mesure pour les criminels impliqués.

« La seule manière de protéger ces espèces en danger, les éléphants et les rhinocéros, est d'envoyer les braconniers passer le reste de leur vie en prison. Cela dissuadera les autres de se tourner vers le braconnage », a déclaré à Kitale M. Kiprono lors d'une réunion avec les agences de sécurité locales destinée à élaborer des stratégies pour enrayer le braconnage des éléphants dans la Réserve naturelle de Nasolot.

Le Kenya adopte actuellement une loi qui imposera aux braconniers une amende allant de 120 000 dollars à près de 200 000 dollars.

« La loi actuellement envisagée permettant de condamner un braconnier à une amende de 200 000 dollars ne constitue pas un châtiment assez sévère pour le sabotage économique que constitue le braconnage. Nous réclamons la prison à perpétuité », a déclaré M. Kiprono.