"L'Afrique du Sud a fait valoir la nécessité de respecter l'ONU dans le règlement des questions de sécurité internationales", a déclaré le président Zuma en s'adressant aux députés membres de l' association Galerie de presse du Parlement.
Estimant que la question syrienne ne devrait pas être réglée par une intervention militaire étrangère et unilatérale, le président a déclaré que "les questions de sécurité internationales telles que la crise syrienne doivent être réglés par l'ONU".
Ces propos surviennent alors que l'ombre d'une frappe militaire américaine plane toujours sur la Syrie.
Mardi, la Maison Blanche a affirmé que plus de 30 pays étaient d'accord pour soutenir l'appel des États-Unis à une réponse internationale forte face aux allégations d'utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales syriennes le mois dernier.
"Nous avons souligné notre opinion que le Conseil de sécurité de l'ONU était le mieux placé pour gérer la question syrienne dans le cadre du droit international", a ajouté le président Zuma.
Il a souligné que l'ONU et le multilatéralisme devaient être respectés pour résoudre les questions de sécurité internationales.
Lors du sommet du G20 en Russie les 5 et 6 septembre, l'Afrique du Sud et de nombreux autres pays en développement se sont vivement opposés à l'éventualité d'une frappe militaire étrangère en Syrie sans mandat de l'ONU.
C'est la seconde fois ce mois-ci que le président sud-africain souligne que la résolution de la question syrienne revient à l'ONU.
Le 2 septembre, le président Zuma a déclaré à Johannesburg que "la responsabilité de l'ONU comme seule autorité susceptible d' intervenir militairement dans quelque pays que ce soit sera respectée".