Lors d'une conférence commerciale à Pretoria, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Rob Davies, a déclaré que l'AGOA renforçait le commerce et les investissements entre l'Afrique et les Etats-Unis.
La conférence a été organisée pour sensibiliser l'opinion publique sur l'importance de l'AGOA pour l'Afrique du Sud et les Etats-Unis, et pour accroître les efforts de lobbying sud- africains sur le besoin que le programme soit prolongé après 2015.
Cette conférence coïncide avec la visite de quatre jours menée actuellement par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, en Afrique du Sud.
"Les Etats-Unis sont notre troisième partenaire commercial, et notre second partenaire en termes de destination de nos exportations, et sont également un investisseur très important en Afrique du Sud avec près de 600 entreprises actrices de l'économie sud-africaine", a expliqué M. Davies.
Le ministre a indiqué que le commerce bilatéral avait pris un coup en 2009 à cause de la crise économique mondiale, mais qu'il avait remonté la pente depuis.
Etablie en 2000 pour renforcer le commerce entre les Etats-Unis et les pays d'Afrique sub-saharienne, l'AGOA accorde aux pays africains des préférences commerciales, ce qui permet aux pays africains d'exporter leurs produits plus facilement aux Etats-Unis.
L'AGOA aide les gouvernements, entreprises et entrepreneurs en prospection africains en accordant des préférences commerciales aux pays qui font des progrès en mettant en place des réformes économiques.
L'ambassadeur américain en Afrique du Sud, Donald Gips, a déclaré que Washington était engagé envers l'AGOA.
"Nous ne faisons pas cela parce que nous sommes gentils, mais il est dans notre intérêt et nous voulons voir la croissance et le développement en Afrique", a-t-il déclaré.
L'ambassadeur sud-africain à Washington, Ebrahim Rasool, a quant à lui souligné que "sans les dispositions de l'AGOA, les conséquences pour nos entreprises sud-africaines auraient pu être énormes".