"Les deux parties travaillent étroitement dans l'application de l'accord avec ses trois composants, y compris le dégagement entre l'armée sud-soudanaise et les 9e et 10e divisions d'infanterie dans les régions du Nil Bleu et du Sud-Kordofan, l'arrêt du soutien et de l'abri de tous les mouvements rebelles et la démarcation de la frontière commune", a indiqué à l'agence Xinhua Al-Sawarmy Khalid Saad, porte-parole de l'armée soudanaise.
Selon lui, les défis et les barrières demeurent, comme la présence des rebelles armés dans les deux pays et les violations en matière de sécurité.
M. Saad a réitéré que l'accord de sécurité demeurait la seule garantie et la porte principale pour l'application des accords, notant que "l'accord de coopération avec le Soudan du Sud ne signifie pas l'ouverture du commerce ni de la frontière, mais il faut souligner que le commerce permanent devra être sur les bases et les régulations qui observent les intérêts des deux pays".
Le 8 mars, Khartoum et Juba se sont mis d'accord à Addis Abeba, en Ethiopie, pour mettre en application des accords de coopération et de sécurité signés en septembre dernier.
Les deux parties ont commencé à retirer leurs forces de la frontière commune avant l'établissement d'une zone démilitarisée qui constitue une étape pratique, et elles ont accepté de reprendre les exportations de pétrole sud-soudanais via les oléoducs soudanais dans deux semaines.
En janvier 2012, le Soudan du Sud a décidé de cesser ses exportations de pétrole via les oléoducs soudanais.