Dans un communiqué publié par son porte-parole, M. Ban s'est dit très inquiet quant aux combats ayant éclaté à Bani Walid et dans ses environs, notamment suite à des rapports ayant fait état de pertes civiles croissantes, causées par des tirs d'artillerie aveugles.
M. Ban a rappelé aux parties en présence qu'elles étaient liées par les conventions humanitaires internationales, et a appelé les autorités libyennes et les diverses factions de Bani Wali à entamer immédiatement un processus de résolution pacifique du conflit.
Bani Wali est assiégée depuis plus de 18 jours par diverses factions. Elles demandent que leurs soient remises un certain nombre de personnes accusées d'avoir kidnappé et torturé Omar ben Shaaban, l'homme responsable de la capture de l'ancien leader Muammar Khaddafi.
"Le gouvernement libyen se doit de faire respecter la souveraineté libyenne et le contrôle de l'Etat sur tout le territoire libyen", a déclaré M. Ban, exhortant tous les Libyens à travailler de concert pour consolider la légitimité et l'efficacité des institutions d'Etat dans le pays.
"Le gouvernement et les milices qu'il emploie ont également des responsabilités envers le peuple libyen, et se doivent d'agir en conformité avec le droit international, en particulier dans le domaine humanitaire", a-t-il affirmé.
Le chef de l'ONU s'est dit convaincu que la situation à Bani Walid pouvait être résolue de manière à respecter les doits de tous les citoyens libyens, tout en permettant à l'Etat d'exercer ses responsabilités dans la ville.
