"Le dossier de la sécurité est le dossier prioritaire dans les négociations avec le Soudan du Sud. Viennent ensuite les questions de la frontière, le pétrole et l'économie, et les problèmes des citoyens", a indiqué le quotidien, citant Hassabo Mohamed Abdul-Rahman, membre officiel du NCP.
M. Abdul-Rahman a ensuite minimisé la décision de la délégation du Soudan du Sud de ne pas engager de négociations directes avec la délégation du Soudan, excluant le fait que cette décision avait pour but de paralyser les négociations entre les deux pays.
A Addis Abeba, le Soudan et le Soudan du Sud ont négocié plusieurs questions importantes telles que la sécurité, le pétrole et la frontière, mais les négociations ont été interrompues suite aux récents affrontements entre les armées des deux pays à la région frontalière d'Heglig, qui est riche en pétrole. Par contre, le 12 juillet, les deux parties ont repris les discussions à Bahir Dar, toujours en Ethiopie, plutôt que dans la capitale Addis Abeba, à la demande de la médiation de l'Union africaine.