Kenya : Quand les internautes partent en guerre contre la corruption

Afriquinfos Editeur
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Tout se monnaye au Kenya. Que ce soit pour refaire son passeport, obtenir un acte de naissance, faire une demande de permis de construire ou tout simplement se marier, sans pot-de-vins tout ceci est presque impossible. Et de ce type de témoignages, ipaidabribe.com en regorge. Il faut préciser que le Kenya occupe la 153ème place sur 184 du classement du Corruption Perceptions Index de l’agence Transparency International, indiquant donc un niveau de corruption extrêmement élevé. 

 L’idée : pousser les citoyens à cesser de payer et à montrer du doigt les institutions corrompues. Pour cela, les citoyens kenyans racontent leurs expériences et leurs histoires : il y a ceux qui ont payé, ceux qui n’ont pas dû payer et ceux qui ne veulent pas payer. Ces histoires sont anonymes afin d’éviter toutes dénonciations malveillantes ou poursuites judiciaires. En six mois, le site a reçu près de 700 contributions, un exploit pour un pays où très peu de gens ont accès à internet. Certaines institutions sont donc vivement critiquées. La première place revient à la police, suivie des services municipaux et celui des passeports. Un bel espoir pour les victimes de corruption, qui espèrent toucher les institutions internationales.

 Si vous aussi vous désirez partager vos expériences, rendez-vous sur le site http://ipaidabribe.or.ke

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