Kenya : La police arrête trois combattants shebabs

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Les policiers, opérant sur une information d'indicateurs dans la population publique, ont interpelé près de Bwayi, à 8 km de Kitale où ils se rendaient, ces personnes qui voyageaient à bord d'un minibus en provenance de Kapenguria.

« Nos agents ont agi sur la base d'informations fournies par le public et sont parvenus à intercepter les suspects alors qu'ils se rendaient de Kapenguria vers Kitale ; nous n'avons pas encore déterminé leurs mobiles », a déclaré aux journalistes à Kitale le commissaire divisionnaire de police James Kimani.

Les agences de sécurité de la région ont été placées en état d'alerte, et ont renforcé la surveillance de sécurité le long des grandes routes nationales et de la frontière de Trans-Nzoia-Ouest Pokot.

Les suspects seront amenés devant un Tribunal pour répondre des chefs d'inculpation de possession d'armes dangereuses. « Nous présenterons les suspects à la cour après avoir achevé les investigations. Ils seront accusés de possession d'armes dangereuses », a-t-il dit.      Les rapports de renseignement ont révélé que plusieurs agents de police de l'unité de lutte contre le terrorisme avaient été déployés à la frontière entre le Kenya et l'Ouganda pour enquêter sur les responsables de la contrebande d'armes à feu depuis l'Ouganda.

« Les agents se sont installés dans la région et suivent plusieurs pistes pour déterminer les personnes responsables de la contrebande d'armes en provenance d'Ouganda, qui sont ensuite utilisées pour des actes de terrorisme dans notre pays », a déclaré un officier du renseignement basé dans le nord-ouest du Kenya.

En juillet dernier, deux activistes ont été arrêtés dans un hôtel à Kitale, et deux grenades ainsi que des produits chimiques ont été récupérés sur eux. Ces armes, récoltées depuis un baraquement militaire en Ouganda, devaient servir à une attaque contre une église à Nairobi. Un chauffeur de taxi a alerté la police de ses soupçons après que les deux hommes lui aient demandé de les déposer avec leur cargaison à un endroit précis de Nairobi.