Le développement d'une Zone de libre-échange, la première en Afrique sub-saharienne, attirera des activités industrielles et commerciales, transformant le pays en foyer du commerce de la région.
Le secrétaire du cabinet de l'Industrialisation et du Développement des entreprises Adan Mohamed a indiqué qu'une étude de faisabilité permettra d'établir un plan d'action menant à la mise en œuvre d'une Zone de libre-échange, tel que décrit dans le Plan de développement national (Vision 2030).
"Le ministère de l'Industrialisation et du Développement des entreprises s'engage à entreprendre promptement des projets clés tels que la Zone de libre-échange dans l'idée de faciliter le développement national," a déclaré M. Mohamed.
Le pays d'Afrique de l'Est a assigné 3.400 kilomètres carrés de son territoire au développement de zones de libre-échange.
Ces terres, qui constituent environ 0,58% de la superficie totale du pays, se trouvent dans trois régions: la ville de Kisumu, située au bord d'un lac, et les régions côtières de Lamu et Mombasa.
Le gouvernement a affirmé l'année dernière qu'il avait identifié, démarqué et sécurisé les terres, et qu'il était en attente pour compléter le plan directeur des zones de libre-échange.
Le plus important lot de terre se trouve à Mombasa et s'étend sur 2.000 kilomètres carrés, tandis que les lots de Lamu et de Kisumu couvrent chacun 700 kilomètres carrés. La ZLE de Mombasa facilitera l'importation de matières premières et l'exportation de produits finis.
Elle comprendra une zone agro-industrielle dans laquelle seront pratiquées diverses activités telles que le mélange et l'emballage de fertilisants, de thés et de cafés, ainsi qu'une usine de transformation de viandes et de poissons qui stimulera la pêche en haute mer, en vertu du projet Kenya Vision 2030.
Le gouvernement a publié vendredi dernier une Demande d'expression d'intérêt afin de retenir les services d'un consultant qui mènera une étude de faisabilité détaillée pour le projet.