Les Maîtres de conférence, qui ont été rejoints par des employés non enseignants de toutes les universités publiques du Kenya, ont perturbé les exercices d'orientation des étudiants de première année qui devaient commencer les cours.
"La grève se poursuit jusqu'à ce que le gouvernement nous fasse une contre-offre. Je souhaite dire à nos membres de rester en grève jusqu'à ce que nous finissions de négocier avec nos employeurs. Nous nous poserons à la table des négociations avec le gouvernement que s'il nous propose une contre-offre", a déclaré le secrétaire général du syndicat des employés des universités (University Academic Staff Union, UASU), Muga K'olale, aux journalistes à Nairobi. Avec cette grève, les cours dans les 7 universités publiques et 12 établissements constitutifs ont été paralysés.
De son côté, le gouvernement est en pourparlers avec les enseignants du primaire et secondaire, dont la grève est entrée dans son quatrième jour jeudi.
Le ministre du Travail, John Munyes, s'est dit optimiste et convaincu qu'une solution sera atteinte entre les représentants du gouvernement et le syndicat des enseignants plus tard jeudi. Mais le syndicat a insisté sur le fait que la grève se poursuivrait jusqu'à ce que le gouvernement réponde à leurs demandes.
Actuellement, les professeurs d'université de la nation est-africaine gagnent entre 1.500 et 2.050 dollars. Les Maîtres de conférence quant à eux gagnent entre 900 et 1.350 dollars, et les tuteurs entre 700 et 1.050 dollars. Les Maîtres de conférence demandent une augmentation de leurs salaires, pour gagner autant que leurs homologues en Tanzanie, à savoir 3.000 dollars en moyenne.
