La capacité totale des besoins kényans en énergie s'élèvera alors à 15026 MW et les centrales nucléaires devraient y contribuer à hauteur de 19 %.
Le président exécutif du Comité sur le projet d'électricité nucléaire du Kenya, Ochillo Ayacko, a déclaré que le besoin d'introduire l'énergie nucléaire dans l'énergie mixte du Kenya a été déclenché par le besoin de sécurité énergétique à l'avenir et le besoin de diversifier les sources de production d'électricité dans le pays.
"La demande en électricité est constamment en hausse avec une demande augmentant au taux moyen de 8% par an au cours des cinq dernières années", a déclaré M. Ayacko aux journalistes à Nairobi.
Le président, dont le comité est responsable du développement de l'énergie nucléaire pour produire de l'électricité, a déclaré que la décision du Kenya de se lancer dans un programme nucléaire doit se baser sur l'engagement d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques et de manière sûre et sécurisée.
Moleah, dont le bureau est chargé de conseiller les pays qui comptent développer des centrales nucléaires dans un cadre légal, a fait savoir que les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aideront le Kenya à mener une étude de faisabilité et à développer également sa capacité à développer l'énergie.
Elle a ajouté que le Kenya était sur la bonne voie pour répondre aux 19 points nécessaires pour obtenir l'approbation de l'AIEA.
Le Kenya est membre de l'AIEA depuis 1966 et a signé un certain nombre de traités et de conventions.