Le porte-parole de la Croix-Rouge du Kenya (KRCS) Nelly Muluka a dit que certaines personnes sont encore bloquées sous les gros rochers qui avaient roulé sur quelque 40 maisons après de fortes pluies dans le bidonville tentaculaire.
M. Muluka a déclaré que les opérations de sauvetage sont toujours en cours sur le site du glissement de terrain de Mathare où plusieurs personnes ont été secourues et transportées à l'hôpital.
"Le principal défi pour le moment, c'est l'accessibilité comme le mécanisme approprié pour le sauvetage ne peut pas accéder à la scène de la tragédie. A l'heure actuelle les sauveteurs sont en train d'utiliser des houes et des haches dans les efforts de sauvetage", a-t-il dit.
Il y a des craintes que plus de gens ne puissent encore être pris au piège dans plus de 40 maisons qui ont été touchées.
L'organisation humanitaire a déclaré que les efforts de sauvetage ont été entravés par de fortes pluies, le manque d'accès et de mécanismes appropriés et des foules de gens qui ralentissent le processus en général.
Actuellement, la mairie municipale de Nairobi dirige des équipes de secours qui comprennent le KRCS, les pompiers, la police kenyane, le Service national de la jeunesse, entre autres pour la création d'une route d'accès pour que l'équipe soit en mesure d'atteindre les autres maisons.
Le commissaire de police Mathew Iteere avait auparavant visité les lieux et a déclaré que neuf personnes avaient été transportées à l'hôpital.
Les experts disent que les chances de tels incidents dans les bidonvilles de Nairobi et des établissements informels sont élevées en raison de la mauvaise qualité de la construction de maisons et des matériaux utilisés, des conditions de surpeuplement, et des connexions électriques aléatoires.
