Justice internationale : le sale temps de Béchir en Afrique du Sud

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«Pourquoi Pretoria a-t-elle donc autorisé le président du soudan à participer au sommet de l’UA si ceci  était un acte de défiance ?», s’est demandé le gouvernement de Jacob Zuma. Une position qui lui a valu des critiques internationales. La CPI a demandé à Pretoria d’arrêter le Président soudanais dans le cadre des poursuites engagées contre lui en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et le génocide en 2010. Des violences perpétrées au Darfour (région ouest du Soudan). Des événements qui ont engendré près de 300.000 morts.

 Le Congrès national africain (ANC) a soutenu sur toute la ligne le gouvernement sud-africain : «Notre gouvernement Sud africain, lorsqu’il a invité son excellence El Béchir, et les autres participants à venir au sommet de l’UA, a dans le même temps adopté une mesure légale pour accorder l’immunité à tous les participants», soutient le porte-parole de l’ANC, Khusela Sangoni.

Omar  El Béchir est âgé de 71 ans. Il est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1989. Depuis 2009, le président soudanais a commencé à limiter ses déplacements vers l’étranger. Il s’est mis à ne fréquenter que les pays qui n’ont pas rejoint la CPI.

Innocente Nice