ANKARA (© 2018 Afriquinfos) – Exit la polémique née autour de la publication par le confrère «Jeune Afrique» d’une interview-canular portant sur une prétendue candidature de Samuel Eto’o à la prochaine et disputée présidentielle au Cameroun. Comme elle l’exigeait en début de semaine, la star camerounaise a eu droit à la publication d’un droit de réponse sur le site de l’hebdomadaire panafricain…
Apparemment, les lecteurs de «JA» n’ont pas lu le chapeau de l’interview publiée le 1er avril 2018 avant de le partager, rien qu’en lisant son titre. Cette interview imaginaire qui a connu un succès fou sur la toile a été partagée par plus de 21 mille lecteurs sur facebook ! Ces derniers sont ainsi tombés dans le panneau du poisson d’avril savamment orchestré par le confrère de la «57 bis, rue d’Auteuil».
Les menaces de Samuel Eto’o d’ester en justice quelques heures après la diffusion de cette interview-canular devraient appartenir au passé après la diffusion de son droit de réponse par le confrère en ligne. Dans sa mise au point publiée sur son compte facebook, S. Eto’o s’indignait des «propos tenus à son encontre et portant atteinte à son honneur, parce que véhiculant de nombreuses allusions malsaines», dans le but de «générer un effet malsain de buzz». Il en tire la conclusion que «ce canular est malfaisant aussi bien sur la forme que sur le fond».
Sur la forme, l’ancien capitaine des Lions du Cameroun a fait remarquer à «JA» que «l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun et l’exercice de la fonction suprême sont très importants pour que l’on puisse en parler avec autant de légèreté. Plus grave, les auteurs de cette farce évoquent pour la railler la crise anglophone. Une situation qui cause au quotidien la désolation et le deuil dans mon pays».
Sur le fond, l’ex «Pichichi» de la Liga espagnole estime que les propos qui lui ont été attribués dans cette interview fictive «sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total de la part de leurs auteurs» à son égard. Au passage, l’ex joueur du Real de Madrid adresse une pique à ce media, au sujet de ses clichés sur le Cameroun et la vie de ses habitants : «Je retiens que ces « média » («JA» et ceux qui ont repris cette interview) en ont profité pour étaler le fond de leurs pensées sur le Cameroun!», conclut-il.
Par Komlan AWUKU