Le président Uhuru Kenyatta a déclaré que l'enquête était en cours afin de déterminer les cause du gigantesque brasier qui a interrompu le trafic aérien en provenance du Kenya et à destination de différentes villes d'Afrique, du Moyen-Orient, d' Europe et d'Asie.
"Beaucoup s'interrogent sur l'origine de l'incendie. L' enquête est en cours. Nos propres services de sécurité et des agents dépêchés par des nations amies mènent l'investigation", a déclaré M. Kenyatta.
"Nous pouvons aujourd'hui confirmé qu'il n'y avait pas d'acte terroriste à l'origine de cet incendie", a ajouté M. Kenyatta, lors d'une conférence de presse à l'aéroport.
Le président kényan, qui s'est rendu sur place afin d' inspecter les travaux en cours pour remettre en état l'un des aéroports les plus importants d'Afrique subsaharienne, a indiqué qu'il n'y avait pas trace d'une explosion ou d'un engin explosif artisanal.
"Ce n'est qu'un simple feu qui s'est propagé. Les enquêteurs souhaiteraient déterminer ce qui s'est passé exactement. Ils veulent trouver qui est responsable et pourquoi. Si l'on trouve un coupable, y compris de négligence grave, il sera poursuivi par voie judiciaire", a-t-il dit.
Les déclarations du président Kenyatta ont été faites alors que deux experts en incendies de l'armée américaine sont arrivés à Nairobi afin de venir en renfort aux enquêteurs. Washington a également fourni aux autorités kényanes des équipements d'accueil de l'immigration afin d'accélérer le retour à la normale à JKIA.
Les compagnies aériennes Kenya Airways, South Africa Airways et Qatar Airlines, mais aussi d'autres sociétés de transport aérien, ont publié leurs vols programmés pour vendredi.
"Comme vous le savez, le trafic aérien a repris à l'aéroport à minuit, la nuit dernière. Des passagers arrivent et partent, comme il se doit. Ils ne sont pas aussi confortablement accueillis que nous le souhaiterions, mais nous y travaillons", a souligné M. Kenyatta.