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Le commissaire supérieur de la police de l'Etat de Kano, Ibrahim Idris, a confirmé cette information à Xinhua par téléphone, ajoutant que l'explosion avait également fait un nombre encore indéterminé de blessés.
Selon un journaliste de Xinhua opérant dans l'Etat de Kano, l'attentat serait pour le moment imputé au groupe fondamentaliste Boko Haram.
Le porte-parole de la Force opérationnelle interarmées (JTF), le lieutenant Ikedichi Iweha, a déclaré à Xinhua que plusieurs explosions simultanées avaient frappé la salle de théâtre de l'université, où les étudiants chrétiens se réunissent habituellement pour prier.
Des soldats ont été dépêchés sur les lieux pour boucler la zone de l'explosion, a-t-il ajouté.
Cette attaque s'inscrit dans une longue liste de tueries perpétrées au Nigeria par des membres présumés du Boko Haram.
Jeudi dernier déjà, plusieurs explosions synchronisées ont frappé les locaux du quotidien national nigérian Thisday, dans le nord de l'Etat d'Abuja et dans celui de Kaduna.
Mercredi, une bombe apparemment dissimulée dans la gouttière d'un baraquement de l'armée a explosé à Bukavu, toujours dans l'Etat de Kano, sans cependant faire de blessés.
