Selon cette source, le commandement du MNLA a proposé, à travers des voies sécuritaires et des doyens du nord du Mali, de fournir un coup de main pour libérer les diplomates enlevés. A cet égard, un haut responsable de l'Azawad, originaire de la Mauritanie, a déclaré qu'il est prêt à fournir les résultats de l'enquête que le mouvement rebelle a ouverte sur cet enlèvement.
De telles propositions ont été soumises au président algérien Abdelaziz Bouteflika, a révélé le quotidien.
Parallèlement, 3 000 soldats appartenant aux unités spéciales de l'armée, y compris une unité d'élite spécialisée dans la libération des otages, ont été mis en état d'alerte, tandis que d'une quantité d'équipements militaires, dont aéronefs et hélicoptères de combats, a été acheminée aux bases des forces aériennes du sud.
Les autorités ont déclaré un état d'alerte à la frontière avec le Mali depuis jeudi, et le président Bouteflika a ordonné d'ouvrir une enquête suite à l'enlèvement des diplomates du consulat à Gao, dans le nord-est du Mali, selon le journal.
L'Algérie est préoccupée par les récents développements qui prévalent sur sa frontière sud, notamment après l'enlèvement du consul d'Algérie et six de ses collaborateurs dans la ville de Gao.
Quant à la proclamation de l'indépendance du nord du Mali, décrétée par les rebelles touaregs, le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a affirmé vendredi dans une interview accordée au journal français Le Monde que "l'Algérie n'acceptera jamais une remise en cause de l'intégrité territoriale du Mali". M. Ouyahia a plaidé pour une résolution pacifique, en disant "nous sommes pour une solution qui passe par le dialogue".
