Guinée : La société civile soutient la tenue des élections législatives le 12 mai

Afriquinfos Editeur 29 Vues
3 Min de Lecture

Le président de la Coalition nationale des organisations de la société civile guinéenne (CONASOC) Mamadi Keita a interpellé jeudi les acteurs politiques de la mouvance et de l'opposition, le gouvernement et les partenaires au développement à s'inscrire dans une logique favorable à la tenue des élections, avec une vision de transparence et d'équité.

Selon lui, le processus électoral en Guinée souffre de " malentendu" et de "divergence" entre les hommes politiques guinéens qui sont à la base des facteurs bloquants le système d'évolution du processus en Guinée.

Pour ce faire, il a exigé au nom de la société civile guinéenne la neutralité de l'appareil administratif implanté dans les préfectures et sous-préfectures de la Guinée.

Toutefois, la chose qui pourrait contribuer à bénéficier de la confiance des acteurs politiques de l'opposition et des bailleurs de fonds, est la fiabilité du scrutin législatif.

Il a invité le gouvernement et la communauté des bailleurs à doter la CENI des moyens techniques et financiers, nécessaire pour entreprendre des activités de recensement des électeurs et l'établissement d'un fichier électoral.

Au nom des citoyens, les démembrements de la société civile dans les différentes localités du pays veilleront à l'application des dispositions juridiques contenues dans le code électorale et dans la loi organique sur la CENI.

"Le temps n'est plus aux querelles politiques inutiles, car c'est le citoyen guinéen qui s'impatiente et qui souffre de l'absence d'une assemblée nationale digne de nome", a indiqué M. Keita.

La CONASOC a encouragé la CENI à poser des actes consensuels dans l'accomplissement de sa délicate mission de conduite du processus électoral .

Pour préserver la quiétude sociale en Guinée, le président de la CONASOC a imploré les partis politiques à une sensibilisation de leurs militants et sympathisants pour la réussite du recensement des électeurs, et le déroulement des élections dans un climat de paix.

"La plupart des jeunes qui soutiennent les partis politiques ne sont pas recensés et ne pourront pas voter le jour du scrutin pour choisir les représentants au sein de la nouvelle assemblée nationale", a regretté le président de la CONASOC.

A propos de Maymark dont le cas a provoqué assez de polémique dans le pays ces deniers temps, les acteurs de la société civile estiment que le rapport d'évaluation de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) doit être présenté à tous les acteurs afin de statuer sur le maintien ou non de cet operateur.

M. Keita a supplié les acteurs politiques d'accepter de se tolérer pour partir aux élections législatives et éviter les écarts de langage en ayant toujours à l'idée l'intérêt de la nation.