Guinée : Une ONG nationale plaide pour le respect de la Constitution

Afriquinfos Editeur
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Selon le président de l'ONG Michel Beimy, les acteurs politiques guinéens ne doivent pas privilégier le consensus en ignorant les dispositions des lois organiques et de la constitution, qui sont les bases solides du fondement de l'Etat guinéen et des institutions républicaines.

"Depuis 2010, si non avant, la vie politique de notre pays est très agitée, empêchant la réalisation des projets de développement en faveurs des populations guinéennes", a déclaré M Beimy, avant d'ajouter que toutes les attentions des citoyens sont concentrées autour des questions politiques, notamment les élections présidentielles, législatives, communales et communautaires.

C'est pourquoi, les membres de l'organisation ont souhaité invité les gouvernants et les gouvernés, ainsi que tous les acteurs de terrain pour qu'ils s'acceptent et qu'ils gèrent dans l'entente et dans le respect des lois, les différends auxquels ils sont confrontés, a ajouté le président de l'ONG.

"Il y a des questions d'intérêts majeurs qui se posent actuellement à la Guinée" et qu'il faut résoudre avec beaucoup de sérénité et de discernement par l'implication des uns et des autres dans le débat social plus large, a estimé le président de l'ONG.

Le président de cette organisation a affirmé que sa structure appartenant à la famille de la société civile guinéenne compte s'impliquer davantage pour amener tous les acteurs politique et ceux de la société civile et les gouvernants a accomplir les actes en fonction de la lois, pour éviter des frustration et des sentiments susceptibilité, qui sont source de conflits et de divergence dans la société.

"Si nous mettons en avant l'application de nos textes juridiques et notre constitution, je pense que nous pouvons faire l'économie des inégalités qui nous divisent le plus souvent" a dit M Michel Beimy.

Pour lui, la paix repose sur la justice et l'application de la loi, car, lorsque les gens ont un sentiment d'injustice ou d'arbitraire, les citoyens finiront toujours par se révolter et ne plus obéir à l'ordre public.