La déclaration rappelle par la même occasion que c'est "une trentaine de journalistes et techniciens de la radio qui ont eu la vie sauve grâce à l'intervention rapide des forces de sécurité".
Face à ce climat d'insécurité qui n'épargne même pas la presse, l'URTELGUI "dénonce et condamne vigoureusement cette agression et tient à rappeler que l'exercice de la profession est garantie par la loi et que, par conséquent, personne n'a le droit de l'entraver ni porter atteinte à l'intégrité physique des journalistes".
L'Union "salue l'appui des forces de sécurité dont ont bénéficié les confrères de la radio Sabari FM", et exhorte tous les acteurs politiques "à sensibiliser leurs militants sur la nécessité de préserver l'intégrité physique des femmes et hommes de médias toutes catégories confondues et de les laisser exercer leur profession en toute quiétude".
Cette attaque est survenue le lendemain de la marche " pacifique" de l'opposition, lorsque des heurts ont éclaté entre les partisans de la mouvance et ceux de l'opposition.