Au terme d'une rencontre de plus de 10 heures d'horloge, les parties prenantes au dialogue et à la négociation n'ont pas trouvé de consensus sur le respect du chronogramme préalablement établi par la Commission électorales nationale indépendante (CENI), suite à l'accord politique obtenus le 3 juillet dernier.
Sur ce, la délégation de l'opposition a estimé qu'il faut 30 jours pour corriger toutes les anomalies du processus électoral, afin d'obtenir un fichier électoral propre et fiable. Au nombre d'anomalie, il a été question des doublons, du découpage de la carte électorale et du rapprochement des électeurs de leurs bureaux de vote au niveau national.
Pendant ce temps, la délégation de la mouvance présidentielle a évoqué qu'un report d'une semaine suffit largement pour corriger les manquements du fichier et obtenir ainsi des données fiables pour aller vers le tenues des législatives.
Pour trancher sur toutes les questions électorales, une commission technique de crise composée des experts de l'Union européenne (UE), l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), de la CEDEAO, et deux représentants de l'opposition et de la mouvance présidentielle a été mise en place, pour produire un rapport de circonstance faisant état de la situation qui prévaut.
