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Des revendications portant essentiellement sur la revalorisation des salaires et sur la prise en charge des soins médicaux des salariés de l'usine.
Les choses se sont accélérées au niveau du dénouement de cette crise, lorsque la direction de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) a plaidé pour une implication personnelle du président Alpha Condé lors d'une audience qui leur fut accordée mardi au palais Sékoutouréya, selon des sources officielles.
Le chef de l'Etat guinéen qui était déjà bien au fait de cette affaire aurait invité les travailleurs de l'usine de Friguia à reprendre le travail, et que des pourparlers allaient être engagés avec le partenaire russe qui est la compagnie Rusal, en vue de parvenir à un accord dans "l'intérêt des travailleurs''.
Pour porter la nouvelle sur le terrain, une mission mixte composée de membres du gouvernement et du mouvement syndical a été dépêchée mercredi dans la ville minière de Fria, celle qui abrite l'usine.
Le travail a été repris jeudi à l'usine, selon une source syndicale contactée par xinhua, ce qui met un terme à un mouvement de grève débuté le 4 avril dernier.