La Direction générale rappelle "la mise en place d'un dispositif de sécurité" sur les principales artères de la ville de Conakry dès 6 heures du matin, pour appliquer cette mesure d'interdiction.
"Jusqu'à 9 heures et sur l'ensemble de la ville, il a été constaté que les populations vaquaient normalement à leurs occupations", indique nos sources.
La police précise qu'à partir de 9 heure 40 GMT, quelques " regroupements de manifestants et de contre manifestants ont été constatés à Wanidara et à Dixinn, à Kenien, à Madina et à Matoto, des quartiers de la banlieue de Conakry".
Des regroupements qui furent tous dispersés par les forces de l'ordre.
A Dixinn, et à Matoto, deux autres communes de la capitale, " les dispositifs de sécurité" ont été pris à partie par les manifestants par des jets de pierre, déclare la police. Ce qui a poussé les forces de sécurité à riposter par des tirs de grenades lacrymogènes.
En tout, il a été dénombré "20 gendarmes blessés par jets de pierre et 35 personnes interpellées pour violence contre les forces de l'ordre et vandalisme", tel est le bilan dressé par la direction de la police pour cette journée du 27 août.