Au nom d'une trentaine d'agences onusiennes qui apportent leurs appuis techniques et financiers dans le développement socioéconomique de la Guinée, M. Boamah a assuré que ces différentes agences s'engagent auprès du gouvernement guinéen pour instaurer une véritable démocratie et un Etat de droit, grâce à des bonnes élections fiables et saines, emmenant de la volonté des populations guinéennes.
Pour ce faire, il a rappelé que la mission fondamentale des agences du Système des Nations Unies en Guinée est centrée autour d'un plan cadre pour l'aide au développement du pays qui définit la réponse collective, cohérente et intégrée des Nations Unies aux priorités et besoins nationaux du pays pour la période 2013-2017.
Ce plan cadre est décliné en trois axes stratégiques d'intervention qui prennent en compte les recommandations du Document de stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP) dont la troisième version serait en phase de finalisation grâce à une conjugaison d'effort entre le gouvernement guinéen et les partenaires au développement.
Sur les questions politiques et électorales, le coordinateur a indiqué que les Nations Unies oeuvrent auprès du pays pour éviter que le tissu social ne soit déchiré au lendemain des élections et pour préserver l'accalmie totale, gage de tout développement national.
"Je voudrais dire que le vrai travail commence après les élections, car au sortir d'un scrutin électoral, les populations doivent se mettre à la tâche pour préserver la paix et développer leur pays", a dit Anthony Boamah, avant d'ajouter que même en dehors des élections les organismes de l'ONU accompagnent le processus de développement du pays.
A noter que le montant du plan cadre des Nations Unies destiné à accompagner les efforts de la Guinée est estimé à environ 220 milliards de dollars américains, dont 33% proviennent des ressources propres des agences du système onusien et près de 70% de ressources à mobiliser auprès des partenaires du pays.